Les incendies ravageurs en Australie
			            
Tu as sans doute entendu parler des incendies qui font des ravages en Australie ? Si ce n'est pas le cas, voici un petit résumé :
L'Australie est, depuis 4 mois, la proie de plusieurs incendies ravageurs. Ils détruisent non seulement des forêts entières mais ont déjà tué aussi 480 millions de mammifères, oiseaux et reptiles, dont certains sont en voie d'extinction.
Oui mais les incendies on n'y peux rien nous
En Australie, ces incendies sont dû aux fortes chaleurs ainsi qu'au vent. Tu as déjà vu l'effet des gaz à effet de serre sur le réchauffement de la planète. La montée des eaux et les conséquences liées à ce réchauffement climatique entraîne des dérèglements de la météo comme le vent. Ces incendies sont une grande catastrophe écologique et nous avertissent sur notre consommation.
Mais pourquoi il y a le feu depuis 4 mois ?
En Australie, ce n'est pas seulement une forêt qui brûle mais toute la brousse. Elle représente 7.7 millions de Km². Sur l'ensemble du pays, 276 feux sont actifs et 4 200 000 hectares ont déjà été détruits. Les feux couvrent une région si vaste qu'il n'y a pas assez de pompiers et d'avions bombardier d'eau dans le monde pour les stopper.

Les arbres sont des organismes photosynthétiques (voir La pollution plastique va nous faire manquer d'oxygène). Ils fabriquent de l'oxygène mais relâchent des gaz à effet de serre si on les tue. Ces incendies provoquent donc non seulement une perte de la végétation mais aussi d'importantes émissions de gaz à effet de serre. Les fumées dégagées sont toxiques pour les humains et les animaux et transportent des petites particules grisâtres qui donne sa couleur à la fumée. Ces particules se déposent sur des glaciers de Nouvelle-Zélande et accélèrent leur fonte (la couleur noir absorbe le chaleur).

En plus de ce problème majeur, les incendies ont aussi détruits plus de 1 300 maisons. Au moins 100 000 personnes ont dû être évacuées et 24 personnes sont mortes.
Ces incendies n'ont pas épargnés les animaux. C'est d'autant plus alarmant qu'un grand nombre de ces animaux sont endémiques, c'est-à-dire qu'ils n'existent qu'en Australie. On pense tout de suite aux koalas et aux kangourous. Les kangourous ont pu échapper aux incendies mais pas les koalas. Au moins 8 000 koalas sont morts. Mais il n'y a pas qu'eux. Deux autres mammifères emblématiques habitent l'est de l'Australie : l'échidné, terrestre, ressemblant à un hérisson, et l'ornithorynque, un animal semi-aquatique. Bien d'autres animaux encore sont typiques de l'Australie : les dingos, chiens sauvages au pelage doré ; les varans (des gros lézards) ; des lézards plus petits ainsi que le taipan du désert, le serpent le plus venimeux au monde. Chez les oiseaux, le continent est riche en martins-pêcheurs, cacatoès, perroquets de toutes les couleurs, ainsi qu'en rapaces (milans, faucons, aigles d'Australie). Comme si les incendies ne suffisaient pas, des tireurs à bord d'hélicoptères ont abattu plus de 5.000 dromadaires sauvages. Ces dromadaires ont été introduits en Australie dans les années 1840 par les colons et se rapprochaient des habitations pour y trouver de l'eau. Au total, 500 millions d'animaux sont morts, sans compter les insectes, les vers et les parasites.

Ces incendies en Australie rappellent sans aucun doute ceux de la forêt amazonienne entre janvier et octobre 2019. Il y avait alors 73 336 feux. Souvent considérée comme le deuxième poumon de la planète (le premier étant les océans), la forêt d'Amazonie abrite 400 milliards d'arbres. Elle a un rôle très important pour éviter le réchauffement climatique et dans la production d'eau potable puisque cette forêt filtre plusieurs rivières. La forêt amazonienne est une forêt humide, de ce fait, elle peut contrôler les feux qui s'y déclenchent naturellement. Le problème, c'est qu'avec la déforestation, cette flore a été rasé pour laisser place à des champs de palmier, très secs.
Résultat : 470 000 hectares de forêt brûlés, 2.3 millions d'animaux morts et plus de 6 milliards tonnes de CO2 (dioxyde de carbone, gaz à effet de serre) relâchées.
