Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement

Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, puis des fruits et légumes, disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde, laissant perplexes les scientifiques qui ne manquent toutefois pas d'arguments puisés notamment dans la pression insoutenable des activités humaines sur l'environnement.
Présentes sur Terre depuis 30 millions d'années, les Hommes récoltent le miel des abeilles depuis la fin de la préhistoire. Dès l'Antiquité, elles sont domestiquées afin de récupérer le miel mais aussi la gelée royale et la propolis aux vertus antibactériennes reconnues. Mais depuis le milieu des années 1980, l'apiculture est confrontée à un affaiblissement et une surmortalité marquée des colonies d'abeilles d'origine multifactorielle.
Les conséquences sont problématiques pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d'années, d'assurer la reproduction de 70 à 80 % des plantes à fleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 70 % des cultures, dont presque tous les fruitiers, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao, soit 35 % du poids de ce que nous mangeons, dépendent fortement ou totalement d'une pollinisation animale.
Mais l'abeille est un excellent témoin de la qualité de l'environnement dans lequel elle évolue...
En France, les conclusions 2015 du dispositif officiel de suivi des troubles d'abeilles par les services du ministère de l'Agriculture sont claires et sans ambigüité : ce sont bien des facteurs sanitaires et nutritionnels qui expliquent les mortalités d'abeilles.
Ainsi, il est possible de déterminer les causes de déclin :
- Pathologies
- Pratiques apicoles
- Manque de ressources alimentaires
- Produits phytosanitaires (pesticides)
Alors, la prochaine fois que vous voyez une abeille, ne la tuez pas, la plupart du temps elle s'en va d'elle même :)
